Une chambre, ou une crypte ?

Laurehirth éssaya toutes les portes du couloir, et parvint à en ouvrir une.

Entrant, il alluma la lumière, plus par habitude que par nécéssitée, et regarda son mobilier.

Il rit en voyant le miroir retiré, et que son lit avait été remplacé par un cerceuil. Posant son lourd sac, il partit visiter les alentours...

Le noir.

Vision habituelle du réveil. Le velour rouge qui glisse sous les doigts, la pression du couvercle, une agréable sensation de douc...

Le couvercle vola, et le vampire surgit, de toute sa vitesse recouvrée au fil des ans, vers un miroir qu'il avait réussi à se procurer et y vit...

Un mortel au tient blème, les cheuveux de bronze, le regardait. Il souleva les mains, et les déplacea d'un mouvement brusque et impossible à réaliser.

Le sang l'empourpra un instant, et Laurehirth rit, de toute sa voix immortellement amplifiée. Le renouveau, enfin ! Et en quelle date... ironie improbable !

Fort de sa puissance recouvrée, le vampire alla se promener sous les rayons lumineux du matin.