Double Contrat.

De la heroic fantasy dans un cadre totalement futuriste !!!

Prologue:
Mikhaïl était devant sa télé. La télé, comme d'hab', ne passait que des programmes pourris. En même temps, les chaines, contrôlées par le Grand Tribunal, étaient assez neutres, dans les reportages, dans les émissions, jusque dans les téléfilms. En plus, 22h avait sonné depuis 4 minutes. Le couvre-feu était terminé, alors il était cloitré chez lui. Les patrouilles circulaient dans la ville. Un aboiement, trois coups de feu. Un gus s'est fait surprendre en ville. Le pauvre se sera fait buter sans pouvoir s'expliquer.
Le téléphone sonne, et Mikhaïl décroche.
Un murmure en haut d'un toit, et une balle part. Quasiment sans bruit. Le sniper aura fait mouche. Devant le miroir du salon, Mikhaïl se voit. Il a un petit trou rouge sur le front. Un petit trou qui coule. Il réagit ce qui s'est passé, et s'écroule.
En haut du bâtiment, le sniper range son arme et ramasse ses douilles.
- Contrat 62314, effectué.

Les flics n'ont rien entendu. Les armes sont tellement silencieuses, que les tireurs passent quasiment inaperçus. Ce qui met la police en difficulté. Certes il y a un bruit, mais vraiment peu audible.
Trois semaines avant, Mikhaïl Chuar, honnête travailleur à l'Usine Centrale, avait eu affaire au Gang des Sneeps. Il en avait réchappé. Lui-même, il n'en revenait pas. Ce Gang craint même par la police, l'avait accusé d'avoir été un indic' au profit de la police. Lui-même n'en revenait pas. Lui, une balance ? Y'avait erreur sur la personne ! Mikhaïl n'était pas honnête, mais ce n'est pas une balance. De toute façon, maintenant, c'est trop tard. Les Sneeps ont réglé leurs comptes. Sur le toit, le sniper, un dénommé "Ringo" prend son téléphone, et appelle un inconnu.
-Allô ? Ici Ringo. Cible 62314, ok.
-Bien.
-Hé. N'oubliez pas ma paye, Ciroy.
Le dénommé Ciroy ria.
-Merci mon gars. On a plus besoin de toi.

En haut du toit, Ringo se retourne, il cherche à fuir. Il n'aime pas du tout cas. Puis, à coté de l'escalier de secours, il voit une lueur rouge. BOMBE !!! Il n'a pas le temps de réagir. L'explosion le projette 30 étages plus bas. La police arrive sur les lieux rapidement. Il n'y a plus rien à faire… Ringo est bel et bien mort (en même temps, on s'y attend un peu ^^)

Chapitre 1: Le bon, la brute, et le truand.

Joseph était un de ces "traitres" à la nation. Il faisait parti de la police Exécutoire. Il y avait trois polices dans cette ville pourrie: La police des frontières internes (la PFI), la Police Exécutoire, et la Grande Police Montée (la GPM). La première était chargée de la surveillance des environnements urbains, en clair, c'est elle qui fait les patrouilles en ville. La deuxième était chargée de la justice des quelques qui n'auraient pas étés descendus par la PFI, ou des opérations spéciales dans les quartiers chauds. Quant à la troisième, c'était la garde personnelle de Grand Interdiseur.
Mais Joseph n'était pas un de ces connards qui tirent et qui posent les questions au cadavre. Non, Joseph était un utopiste. Il s'est engagé en voulant changer les mentalités. Au final, il n'était pas vraiment aimé par la majorité des flics.
Au contraire, Julian, lui c'était le genre à obéir aux ordres, et à tuer pour le plaisir. D'abord tuer, ensuite réfléchir. Et comme Julian et Joseph étaient fortuitement coéquipiers, autant dire que les discussions en mission sont très… musclées. Joseph aurait bien donné sa démission, mais les anciens flics disparaissent bizarrement vite, au cours d'une intervention de police dans leur immeuble. Du moins c'est ce qui est arrivé au 3 derniers qui étaient partis…

Un soir, après une intervention dans le quartier Sud-ouest, Joseph rentrait dans les appartements de fonction au quatrième étage du poste (bah, s'ils avaient leur propre appart', ils risqueraient de se faire flinguer à cause du couvre-feu). Il décida de se coucher. Cependant, le téléphone sonna. Pas le téléphone de chambre, non, pas ce téléphone qui était surveillé, le téléphone portable de Joseph.
-Allô, agent Chuar ?
-Ouais ?
-Vos intentions ne nous ont pas inconnues.
-Qui êtes-vous ?
-Mon nom importe peu. Appelez-moi "le Ciroy"
-Okay.
-Bien.
-Que… Que voulez vous ?
-La même chose que vous.
-Précisez. C'est vaste.
-La mort. Celle du Pontife Magister.
-Le grand Inquisiteur ?
-Trop simple. Le Grand Inquisiteur est une façade. Je parle du réel pouvoir. Le Pontife Magister.
-Et que me voulez vous exactement ?
-Que vous le fassiez, Chuar.
-…
-Je vous recontacterais.

Et le "Ciroy" raccrocha.
Joseph repensa à la conversation. Il n'était pas sur d'avoir besoin de ce second job. L'idée lui plaisait, car même en étant utopiste, il aimait l'action et le danger. Intelligent, mais pas mou.
Il se coucha, quiet et intrigué par l'étrange personnage.


Loin de la ville pontificale de Quatrapolis, dans la capitale de la région sub-équatoriale africaine, la grande Mistra, un homme sort de chez lui. Il n'était pas inquiété par le couvre-feu. En fait, Mistra était gérée par la Reine Gana. Une grande reine d'origine malienne. Celle-ci avait uni les pays les pays d'Afrique sub-équatoriale, sous le nom d'USA, les United States of Africa. C'était devenu le plus grand pays et l'un des plus prospère, car après le grand Cataclysme de 2154, les Etats-Unis d'Amérique avaient été rasé de fond en comble, l'Afrique disposait de grandes ressources pétrolières, phréatiques et métallurgiques, l'Europe était un vieux continent, et avait été renommé le Nouveau Maghreb, l'Asie avait été décimé, à l'exception du Japon, et des îles américaines du Pacifique. L'Amérique du Sud était très prospère, et le Moyen Orient avait été vidé de sa population, après la guerre de 2010. En bref, seules Afrique, iles pacifiques et Amérique du Sud existaient encore. Quatrapolis, Mistra et New-Okinawa étaient les plus grandes villes du monde.
Enfin bon, revenons à notre homme. Il sort de chez lui et traverse la rue. Il rentre dans une maison, s'adresse à un homme.
-Boss. On a un résultat à Quatrapolis.
-Bien. Qui ?
-Un agent de police. Chuar.
-Bien. Mettez-le en contact.
-Ce sera fait, boss.
L'homme ressort et s'applique à sa tâche. Il prend le combiné et appelle le dénommé Chuar.
A Quatrapolis, il est 3h du mat'. La sonnerie du portable réveille l'agent.
-Ouais ?
-Chuar ?
-Quoi ?
-Nous sommes au courant de vos activités ?
-… C'est qui ?
-Nous sommes une organisation des USA.
-… C'est qui ?
-Nous ne pouvons en dire plus.
-… C'est quoi le deal ?
-Nous voudrions requérir à vos services.
-Précisez.
Il baille…
-Et bien, nous voudrions que vous assassiniez le Grand Pontife.
Il étouffe une surprise.
-Modalités ?
-Vous avez deux mois. Vous serez payés et vous aurez un passeport de libre-accès aux USA.
-Ca roule.
Il raccrocha. Et bien, Joseph était content. Double récompense pour un seul contrat.

Le lendemain, il prit ses congés. Légalement, il avait le droit à 3 mois de congé, car il n'en avait pris depuis un sacré moment. Il décida de prendre un petit mois. Il déclara aussi qu'il sortirait de l'Etat, alors il laissa sa plaque et son arme à son chef.
-Reviens, hein !
-T'inquiète, je ne vais pas te laisser.
-Ne fais pas de bêtises. T'es mon meilleur élément, en fait.
-T'inquiète, je te dis !

Sur ce, il quitta le commissariat.


[Chaque chapitre porte un nom de film ^^]

2. La belle et la bête.

Joseph le savait. Pour réussir son opération, il lui fallait une équipe. Il décida de créer un simili-commando, à partir des divers malfrats qui trainaient en ville. Il avait la liste des mecs qui le connaissaient et qui feraient l'affaire.
Il passa d'abord chez une connaisseuse en briseuse de coffres. Vu le nombre de portes et d'alarmes à briser, il aurait besoin d'elle.
Il était 5 heures du soir quand il entra chez elle.
-Salut Tina.
-Toi ? Qu'est ce que tu fous ici, sale flic ?
-Un deal.
-Holà… Qu'et ce que j'y gagne, moi ?
-Tu reste libre.
-Mouais. Ca consiste en quoi ?
-J'ai besoin de tes services. En échange de quoi, je te fournis un passeport tout ce qu'il y a de plus réglo, et tu peux te casser aux USA.
-L'afrique, ca m'a toujours tenté…
-Je prends ça pour un oui ?
-Ne vas pas gueuler sur les toits que je bosse pour un flic.
-T'inquiète. Après cette histoire, je serais sans doute plus flic.
-…
-Merci.
-Y'aura qui ?
-Je comptais passer voir le Gorille…
-Le Gorille ?
-Ouais…
-'Tain… Je sens le coup foireux. Sinon, t'aurais pas besoin du Gorille.
-Profite d'aujourd'hui pour faire un testament.
-Merci de l'idée…

45 minutes plus tard, il était au Central Penitentiary Zoo. C'était un Zoo spécial pour les animaux criminels. Principalement, il était utilisé pour garder les animaux ayants servis à quelque crime où dont le maitre est en prison. Le Gorille était un vrai gorille, 1m87, une force gargantuesque et une loyauté à quiconque s'occuperait de son petit maitre chéri. Le petit Jérémy était un gamin de sept ans, fils de gardien, que le Gorille chérissait. Joseph devait d'abord amadouer le gosse pour avoir le Primate.
-Gamin ?
-Oui m'ssieu ?
-J'ai besoin du Gorille.
-Vous êtes gentil ?
-Ouais.
-Comment j'peux le savoir ?
-… Bonne question.
-Okay. (Au singe) Le grand blond a besoin de toi.
Le singe acquiesça de la tête.
-Vous lui ferez pas mal ?
-Je ferais le maximum.
-Merci.
Le gosse ouvrit la cage et le gros Primate en sortit.
-Tiens gamin.
L'agent Chuar lui tendit un sac de bonbons, et le gamin détala à toutes jambes.
Les trois ressortirent du CPZ, et se dépêchèrent de rentrer dans l'immeuble 911 de la 14ème rue.
-Joseph ?
-Oui, Tina ?
-Qu'est ce qu'on fout ici ?
-Pas de contact extérieur.
-QUOOOOI ?
-Hé ! C'est ça ou tu fais une croix sur ton passeport.
-Ok, ok ! Je peux connaître le plan ?
-Seulement quand on sera au complet.
-On va être combien ?
-5.
-Et qui sont les deux autres ?
-Tu le sauras à temps.

3. Taxi

5 heures du mat', le couvre-feu est fini. Joseph sort de l'immeuble, après avoir verrouillé l'appartement. Il sort un portable, et appelle un dénommé Sammy.
-Allô, Sam ?
-Yes, man ?
-Tu veux gagner 20.000 £
(La Lyre, £, est la monnaie internationale)
-Of course !
-Alors t'a 76 secondes pour te pointer à l'angle de la 14ème et de Fraelia.
-Let's go !
63 secondes plus tard, une moto s'arrête devant Joseph.
-J'ai besoin de tes services.
-20.000 £
-Ouais. Pose pas de questions, écoute-moi, et t'auras le triple.
-Okay. Ca consiste en quoi ?
-Pose pas de questions. Si tu es partant, tu dois savoir que tu seras privé de contact humain, à part moi et mon équipe, pendant 5 semaines.
-No problem.
-Okay. Alors passe-moi un casque, il me reste une personne à aller recruter.
Joseph prit le casque, monta sur la moto, et donna les directives à son chauffeur.

Arrivés sur l'autoroute, ils repèrent la personne en question dans une Chevrolet type Z, roulant bien au-delà des limites autorisées, sur l'Autoroute Circulaire, celle qui faisait le tour de la ville.
-Je le rattrape ?
-Ouais.
-Et les flics ?
-Ca t'a gêné, d'habitude ?
Sammy, piqué par l'argument fit un petit dérapage pour emprunter la bretelle d'autoroute.
La Chevrolet était bien à 7km devant maintenant. On entendait même des sirènes des voitures de la PFI.
-Grouillons nous.
Il fallait voir quel acrobate c'était ce Sammy. Les conducteurs s'arrêtaient presque pour le regarder. Il fit monter la moto sur le muret séparateur de voies, et commença une petite roue arrière.
-YAHOOOO !
A 170 km/h sur un muret de 20 centimètres de large, fallait avoir confiance en Sammy. Joseph avait toute sa confiance. Même trop confiance.
-Accélère, ou il nous échappera.
210 km/h. La PFI n'en croyait pas ses yeux. La moto était à hauteur de la Chevrolet, alors Sammy descendit du muret et se plaça derrière la voiture.
A priori, le conducteur de la Chevrolet ne cherchait pas à comprendre. Il prit ça pour une course, alors il accéléra. Qu'importe, Sammy en fit de même. Imaginez un slalom sur l'autoroute à 230 km/h, et vous aurez une idée de la scène.
A un moment, la Chevrolet prit une bretelle et sortit de l'Autoroute.
-LE CON !
La moto dérapa, mais ne put choper la sortie. Alors Sammy réaccéléra, et utilisa une voiture comme tremplin. La moto était à 30 mètres au dessus de la ville. Elle rentre dans la vitre d'un immeuble de bureau, puis le traverse de part en part. La moto atterrit sur le toit d'un petit immeuble de 5 étages. Elle s'arrête. En bas, la Chevrolet passe juste en dessous de Sammy et Joseph. Vite, les deux remontent sur l'engin et repartent. D'immeuble en immeuble, il arrive à un petit toit de 6m de haut et redescend sur la chaussée.
-Il est en face !
-J'ai vu !
La moto accélère encore. Elle roule sur la ligne centrale, pour gagner de la vitesse. Elle a vite rattrapé la Chevrolet. Joseph se met accroupi sur la selle, bien accroché à la moto. A la hauteur de la voiture, il crie à Sammy.
-PASSE LUI DEVANT !
Devant la voiture, Joseph se retourne, bondit, et réatterrit dans la voiture, à coté du conducteur.
-Tu t'arrête, s'il te plait ?

[Le Quatrième chapitre, appellé "Le 5ème Element", est en cours d'écriture !]

Je ne trouve çà pas mal!!! L'importance donné aux dialogues rend l'atmosphère très vivante et on est plongé dans le récit malgré tout. Quelques lignes de descirpions auraient rendu ton récit superbe! Bonne continuation!