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| [Nyd] Quelques nouvelles... | |
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Auteur | Message |
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brume do Invité
| Sujet: Re: [Nyd] Quelques nouvelles... Ven 6 Oct - 11:49 | |
| Seigneur non !
Soulfly ! Massault ! Breaken bones ! Mais pas apocalyptica voyons...
le voisin qui tape sur le mur marque pas le bon rythme. |
| | | Kaëmline Elève
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| Sujet: Re: [Nyd] Quelques nouvelles... Ven 6 Oct - 11:51 | |
| mince alors ! moi c mon père ki marque le rythme !: et c le bon ! | |
| | | brume do Invité
| Sujet: Re: [Nyd] Quelques nouvelles... Ven 6 Oct - 11:56 | |
| nous le voisin préfère le rap... donc obligé il tape sur le mur en gueulant pour qu'on arréte. |
| | | Kaëmline Elève
Nombre de messages : 507 Age : 32 Race : humaine Date d'inscription : 09/09/2006
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| Sujet: Re: [Nyd] Quelques nouvelles... Ven 6 Oct - 12:01 | |
| pffff ils ont aucunsq gout tes voisins ! nous on est tranquil,on a la campagne p)our voisine ! et elle dit rien !^^ | |
| | | Nyd Drakan Directrice
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| | | | Kaëmline Elève
Nombre de messages : 507 Age : 32 Race : humaine Date d'inscription : 09/09/2006
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| Sujet: Re: [Nyd] Quelques nouvelles... Ven 6 Oct - 12:28 | |
| c'est HRP et hors role play opn a bien le droit de flooder non ? paske sinon c'est pas drole ! | |
| | | Emilien Professeur d'arme à feu{Espion}
Nombre de messages : 60 Age : 37 Emploi : prof & /Espion\ Race : Démon Date d'inscription : 29/06/2006
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| Sujet: Re: [Nyd] Quelques nouvelles... Ven 6 Oct - 12:49 | |
| C'est très très bien *selon moi* . Tu as un bon style d'écriture je trouve, très bon même. Enfin j'ai pas tout tout comprit * neurone mode off * en même temps on est vendredi soir après 8h de collège et un cour de piano =___= donc je le relirais la prochaine fois et je ferait des remarques plus constructives (si possible ) | |
| | | Nyd Drakan Directrice
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| Sujet: Re: [Nyd] Quelques nouvelles... Ven 6 Oct - 13:05 | |
| Ouais, je comprends parfaitement! En même temps si tu parles de la dernière c'est normal, plus je la relis moins je la trouve cohérente, 'vais peut-être la refaire un coup, ça lui redonnera un coup de jeune... | |
| | | Emilien Professeur d'arme à feu{Espion}
Nombre de messages : 60 Age : 37 Emploi : prof & /Espion\ Race : Démon Date d'inscription : 29/06/2006
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| Sujet: Re: [Nyd] Quelques nouvelles... Ven 6 Oct - 13:08 | |
| Moui je parle de la dernière ( en même temps c'est la dernière que j'ai lus *logique *) ^^ | |
| | | Nyd Drakan Directrice
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| Sujet: Re: [Nyd] Quelques nouvelles... Ven 6 Oct - 13:16 | |
| Oui, bah cherche pas plus loin, elle date de longtemps, je l'ai pas retouchée depuis, et quand je l'ai écrite il était tard et je parlais sur msn (je sais, c'est pas une raison, mais bon...)... Enfin bon, je vais la refaire, promis ^^"""" (enfin je me demande si elle en vaut la peine... Oo) | |
| | | Yavanns Elève
Nombre de messages : 77 Age : 35 Race : Démon Date d'inscription : 18/05/2006
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| Sujet: Re: [Nyd] Quelques nouvelles... Ven 6 Oct - 13:34 | |
| J'ai pas encore tout lu mais avant de faire ma critique je voudrais dire que ce n'est en aucun cas pour me venger ou tout autre actions stupide.
Question histoire, j'adore ce genre de procéder, on sait pas vraiment ce qui ce passe et là tout d'un coup on à la chute on se rend compte.
Ca s'était ma critique positive (mais j'ai pas tout fini). Côté négatif ce que j'ai pas aimer la manière dont sont faites les phrases, pour moi c'était un peu "lourd".... Notement au niveau des métaphores..... BOn après c'est pas tout le monde qui aura pensé comme moi. | |
| | | Nyd Drakan Directrice
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| Sujet: Re: [Nyd] Quelques nouvelles... Ven 6 Oct - 13:44 | |
| Je prendrais ça enn aucune cas comme une vengance ou autre stupidité, tous les jours je me bats pour la démocratie, c'est pas le moment de flancher!
Eh bien merci pour les points positifs, ça me fait super plaisir!!
Pour les points négatifs, il est certain que les métaphores sont pas les préférées de tout le monde. En fait c'est pas si lourd que ça, c'est juste la manière dont tu le lis; par exemple si je prends l'exemple de la plume qui tombe par terre (première nouvelle), que je compare à une constellation d'étoiles noirs sur un ciel de bois clair (parquet). On peut prendre ça lour, parce que c'est comme si je répétais. Mais si je me mets dans la peau de l'écrivaine. Son métier, c'est de faire voyager les gens dans des mondes inventés, à travers des aventures plus ou moins fictives. Alors, les métaphores prennent tout leur sens: c'est l'imagination, les recoins tortueux de son esprit qui reviennent à travers la narration. Tu vois ce que je veux dire?
Enfin je respecte totalement le fait que tu trouves ça lours, c'est vrai que j'adore les métaphores et souvent j'en fais trop. | |
| | | brume do Invité
| Sujet: Re: [Nyd] Quelques nouvelles... Sam 7 Oct - 5:20 | |
| Non.
C'est toi !
l'écriture est une porte grande ouverte vers ton être.
n'hésite pas à le laisser tel quel, aussi éxhubérant soit-il. |
| | | Nyd Drakan Directrice
Nombre de messages : 477 Age : 32 Nom du compagnon : Sh'Ören Emploi : Directrice Race : Humaine Date d'inscription : 27/09/2006
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| | | | Nyd Drakan Directrice
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| Sujet: Re: [Nyd] Quelques nouvelles... Jeu 19 Oct - 6:35 | |
| Une tentative de nouvelle un peu plus longue... Pour le moment j'ai fait exprès de rester très vague sur l'environnement, les personnages et le monde étrange qui me sert de décor, mais c'est pour mieux vous plonger dans le doute... Dites-moi ce que vous en pensez! je le retouche depuis un mois, et je suis pas prête de terminer...
C'est un peu long, mais bon ^^ "On frappa. La Grande Porte s'ouvrit dans un sinistre grincement, et la pluie battante vint s'infiltrer à l'intérieur. Une silhouette fine se découpa dans l'éblouissante clarté et sembla inviter l'homme - une personne assez grande, enveloppée dans une grande veste noire trempée de pluie - à entrer. Elle disparut dans la chaude lueur de la pièce, suivi de près par la silhouette. "Le Général Yrkhan, Mademoiselle. - Fort bien, fort bien. Fais-le entrer, s'il te plaît. Et prépare du thé. Merci." Le Général entra dans le vaste salon. Il admira tout d'abord l'immense cheminée taillée dans la Roche de Montagne, denrée rare et très chère. Le feu semblait mâchonner paisiblement sa bûche, et sa chaude lumière illuminait la pièce. Devant une table basse rouge sombre - sculptée avec finesse, pour lui donner une impression de mouvement -, face à la cheminée se dressaient deux sièges couleur sang coagulé, une couleur vivante qui rougeoyait à la lumière du petit brasier. On ne voyait pas le mur en face. Ce n'était qu'une vaste bibliothèque qui renfermait des centaines de livres, et des objets venus de loin. une silhouette bougea et se distingua de la lueur. Elle se leva de son fauteuil et fit face à son visiteur. On ne distinguait rien de ses traits dans l'ombre du foyer. Elle s'avança avec légèreté, et Yrkhan put enfin la voir. Une femme dont le tient brûlé avait vu la mer et le soleil de trop près. Des yeux gris pénétrants et un regard doux, calme et posé. Des lèvres fines et envoûtantes. Un nez retroussé de petite fille. Une chevelure ondulée brossée avec soin, que le feu de la cheminée semblait avoir colorée de ses teintes rousses. Elle possédait un corps fin et allongé, portait une chemise ample au manches retroussées qui dévoilaient des muscles trop masculins, un vieux pantalon et des bottes de vieux cuir qui semblaient avoir vécu toutes les guerres navales du monde. Elle se tenait bien droite, la poitrine en avant, le galbe du dos délicatement courbé. Tout en elle respirait la noblesse, l'aventure. Le Général fut subjugué par sa beauté sauvage, son parfum d'encens de cèdre. Les sons ne purent sortir de sa bouche. Elle sourit et, de sa voix claire et grave, commença: "Prenez donc place dans un fauteuil, mon cher. Donnez-moi votre manteau, il séchera vite au près du feu. Comment vous portez-vous depuis notre dernière revanche de la Guerre d'Argent? Vous ne m'avez plus donné de nouvelles, j'en fus fort attristée. Yrkhan reprit ses esprits, et une fois installé, commença son récit: - Dès l'issue du combat, nous avons pris possession des terres, depuis je suis investi dans les conversions du peuple à notre religion. Mais cela s'avère plus difficile que nous le pensions. - Vous tuez leurs familles et les forcez à espérer un autre destin auprès d'une autre force. Une fois de plus, le Gouvernement est allé trop loin." Le Général ne sut que répondre. Elle avait bien raison quelque part, mais il était mal placé dans cette discussion. Un Général approuve le Gouvernement, mais il ne pouvait pas la contredire. Pas ce soir. Lassée d'attendre qu'il réponde, elle reprit: " Pourquoi êtes-vous venu?" Il préféra se tourner vers elle. Il déplaça son fauteuil, la fixa droit dans les yeux, et répondit d'une voix mal assurée: " Vous le savez aussi bien que moi, Dynn. - Je ne vous permet pas de m'appeler ainsi. - Soit. Mais je maintiens que vous le savez.. - Je veux l'entendre de votre bouche, Général." ***** "Entrez, mon cher Yrkhen. - Yrkhan, Sire. - Peu importe. Qu'a-t-elle répondu? - Eh bien, elle exige le double de la somme que nous lui avions offert précédemment. Et elle ne partira que sur son bateau... réparé et remis à neuf à nos frais. - Cela est hors de question! Elle n'aura que ce que je lui propose! Et à bord du Principe. Je ne négocierais pas! - Elle non plus, Sire, elle a été suffisamment claire. Sans ces conditions remplies, et ne participera pas à la mission. Je me permets de vous rappeler que sans elle... - Nous ne sommes rien. L'avez-vous invitée à notre banquet? - Oui. Je lui ai également demandé - gentiment, évidement - de venir en meilleure tenue que la dernière fois. - Bien sûr, une femme ne dîne pas en bonne compagnie vêtue de chemise simple et pantalon! - Bien sûr. - Eh bien, je discuterais avec elle après le repas. Au revoir, Yrkhen. - Yrkhan. - Au revoir!" Et le Général sorti du bureau de l'Empereur des Rivières, le front brillant de sueur, tremblant à l'idée que l'Empereur s'était mis en colère. Mais il avait hâte de voir le Commandant Dynn le lendemain soir, de la voir ne serait-ce qu'une seule fois encore, sans doute vêtue d'une belle robe, avec son parfum d'Orient et ses beaux yeux d'argent. Il rentra dans son appartement privé, situé au bout de l'aile Est du château, prit un bain brûlant et ne tarda pas à s'endormir, enveloppé dans ses draps comme un nouveau-né. ***** Dynn fut dignement reçue à son arrivée. L'Empereur des Rivières, sa femme et le Général Yrkhan s'étaient eux-même déplacés jusqu'au seuil du château pour l'accueillir. Le monarque était vêtu d'un pantalon blanc cousu avec des fils d'argent, d'une chemise brodée de fins motifs sur le flanc droit, et portait une ample veste d'argent, festonnée de fines lignes noires qui s'entremêlaient avec délicatesse. Ses longs cheveux noirs étaient soigneusement peignés, graissés et attachés bas sur la nuque. De fines mèches ondulées zébraient son visage pâle aux yeux aussi sombres que sa chevelure. Sa femme, serrée contre lui, portait une robe somptueuse aux teintes bleues et rose pâle, qui mettaient parfaitement en valeur sa peau claire, son regard bleu et ses boucles blondes, qui pour l'occasion avaient été coiffées avec complexité, c'était une véritable architecture de maître, pensa Dynn. Mais le Commandant appréciait peu le corset trop serré qu'elle portait, et qui lui donnait une fausse maigreur qui lui parut de mauvais goût, alors que sa poitrine était gonflée en avant avec exagération, comme seules savent le faire les femmes de la haute société trop soucieuses de leur image. Yrkhan, quant à lui, portait avec modestie son beau costume de Général, haut en couleurs et en motifs. Il avait été recousu plusieurs fois d'entailles, maintes fois lavé de taches de sang, mais gardait une certaine dignité qui complétait le rang du Général qui le portait toujours avec fierté. Ses yeux verts brillaient d'excitation, sa chevelure, véritable tignasse roux sombre veinée de mèches couleur cendre - la vieillesse le rattrapait déjà - était tressée avec négligence. Le Commandant sourit à son comité d'accueil et gravit les marches, accompagnée de son majordome et ami de toujours. Elle, portait une robe - fait digne d'être classé d'Evénement, la robe n'étant à ses yeux qu'un symbole d'infériorité par rapport aux hommes qui eux, étaient libres du moindre de leur mouvement, dans être étouffés par l'étreinte abominable du bustier ni gênée par les plis des jupons qui venaient s'entremêler dans les jambes -, réalisée par l'un des plus grands couturiers du pays, et qu'elle avait toujours considéré comme un véritable chef d'oeuvre; le corset arborait sa myriade de fanons, destinés à la courbe du buste, étaient visibles, cousus à l'extérieur, et se prolongeait jusqu'au bas-ventre pour donner une silhouette longiligne, et le tissus teinté se composait de multitudes de dégradés verts et bleus. Un voile bleuté partait de la droite de sa hanche pour se terminer en pointe à sa cheville gauche, il recouvrait avec légèreté les superpositions de voiles, qui n'étaient apparents que le long de sa jambe droite, dans des tons couleur de la mer. Ses cheveux étaient tressés avec subtilité, et ses yeux cernés d'un fin trait noir lui donnait un regard sombre et envoûtant. Némo, qui portait le bras de sa maîtresse, était simplement vêtu, comme à son habitude. Son attitude amicale envers Dynn était déjà biens assez mal vue. Le Commandant Dynn et son majordome entrèrent, souriants, dans la Grande Salle où les attendaient dizaines de nobles de haut rang, grands navigateurs de leur temps qui avaient découvert les Nouveaux Continents, et autres bourgeois. Elle leur adressa un faux regard amical et vint s'asseoir à la droite de l'Empereur, Némo placé à son côté. Déjà une tension s'était installée, et personne n'osait parler. L'Empereur décida de briser la glace qui se faisait trop glaciale, et d'un ton jovial, annonça: " Nous voilà donc réunis en l'honneur du Commandant Dynn, qui a accepté la proposition que nous lui avions généreusement offerte. Mes amis, buvons à la santé de cette nouvelle Expédition de cartographie des Nouvelles Terres. Dynn toussa. Elle inspira bruyamment et gonfla la poitrine. D'une voix douce et mélodieuse, elle rajouta: - Disons que je n'ai pour l'instant ni accepté, ni refusé quoi que ce fut. Mais Monseigneur semble être tout disposé à plier à mes conditions, vous m'en verrez ravie." Elle planta un regard noir dans les yeux consternés de l'Empereur. Ainsi, il pensait contrôler la situation, pensa Dynn avec un amusement dont elle se délectait avec plaisir. L'Impératrice, qui ne pouvait plus cacher son affolement, claqua prestement des doigts, et une mélodie enjouée réchauffa la salle d'un son grave et puissant. Tous sourirent de soulagement. " Au fait... je précise que ces temps-ci j'ai tendance à me défouler en rp sur le topic de ma chambre, ça me change des petits paragraphe que vous avez dû lire précédement, n'hésitez pas à me dire ce que vous en pensez... en sachant que je suis très forte pour tout dramatiser bien sûr XDD | |
| | | brume do Invité
| Sujet: Re: [Nyd] Quelques nouvelles... Jeu 19 Oct - 7:01 | |
| nan, mais c'ets très bien tkt ^^ |
| | | Nyd Drakan Directrice
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| Sujet: Re: [Nyd] Quelques nouvelles... Jeu 19 Oct - 7:07 | |
| Naan, y'a un truc qui va pas, mais j'arrive pas à trouver quoi. Ça m'éneeerve >< | |
| | | Nyd Drakan Directrice
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| Sujet: Re: [Nyd] Quelques nouvelles... Mar 30 Jan - 11:00 | |
| Le début de la nouvelle que j'avais posté précédemment, version Remix, je la travaille depuis des mois et j'arrive toujours paaas ¬¬ On frappa. La grande porte s'ouvrit dans un sinistre grincement: l'averse qui s'abattait dans la nuit s'infiltra dans la chaleur de la pièce, tandis qu'une chaude lueur s'en échappait pour éclairer les ténèbres. Dans cette agréable clarté se découpa la silhouette d'un domestique. On voyait bien qu'il était serviteur, malgré son sourire trop amical et sa tenue détendue. D'un signe, il invita à entrer l'homme qui venait de frapper, une personne assez grande enveloppée dans une longue veste noire trempée de pluie, qui disparut dans la confortable lueur de la pièce sans se faire prier, suivi du valet.
"Une visite, mademoiselle. L'Amiral Yrkhan. - Fort bien, fort bien... Fais-le entrer. Et prépare du thé, s'il te plaît."
L'amiral entra dans le vaste salon, et admira la grandeur de la pièce. Des yeux, il savoura ses moindres recoins; ils dégageaient des effluves de trésors venus de loin, une lointaine odeur d'encens, peut-être même le parfum du mystère lui-même; dans la bibliothèque située à l'opposé, des objets venus des quatre coins du monde étaient soigneusement disposés, alignés les uns contre les autres. Il contempla l'immense cheminée dans laquelle un feu accueillant mâchonnait une bûche durcie par le froid. Devant celle-ci était une table basse couleur rouge sombre, sculptée avec tant de finesse qu'elle semblait onduler sur le sol, face à laquelle se dressaient deux sièges d'une teinte semblable qui rougeoyait à la lumière du petit brasier, agitée de reflets qui glissaient le long des tissus.
La maîtresse des lieux se mit lentement en mouvement; sa silhouette élancée se leva calmement de son fauteuil puis s'approcha de son visiteur. A mesure qu'elle s'avança, Yrkhan put distinguer un peu plus ses traits. Une femme dont le teint irrégulier avait subi la brûlure du soleil et des embruns iodés de l'océan; elle avait de superbes yeux gris, doux et pénétrants, des lèvres envoûtantes de finesse, et un nez retroussé. Sa chevelure bouclée tombait dans une cascade rousse sur ses épaules, cachées avec délicatesse par une ample chemise blanche dont les manches retroussées dévoilaient des avant-bras à la musculature trop masculine, zébrés de cicatrices difformes. Elle portait un pantalon de toile sombre et une paire de bottes en vieux cuir qui semblaient avoir essuyé toutes les tempêtes du monde. Elle se tenait droite, la poitrine légèrement tenue en avant, la courbe du dos parfaitement dessinée lui donnant une allure altière qui inspirait noblesse et aventure. Le général, subjugué par sa beauté sauvage, son parfum sensuel de jasmin de Bengalore et de cèdre, ne put prononcer un mot. Durant quelques instants, seuls les crépitements du feu de cheminée résonnèrent dans le silence, avant qu'elle ne sourisse et commence d'une voix grave et claire: " Prenez donc place dans un fauteuil, mon cher. Donnez-moi votre manteau, il séchera vite auprès du feu." Elle marqua une pause pendant qu'il se mettait à son aise, avant de reprendre: " Comment vous portez vous depuis la victoire de la Guerre d'Argent? Je suis attristée de ne pas avoir reçu de vos nouvelles depuis... - Eh bien... Il faut dire que gérer les nouvelles terres m'a beaucoup occupé, et j'ai eu peu de temps pour moi, et..." Il se tut lorsque le domestique entra dans la pièce, un plateau argenté en main, qu'il déposa sur la petite table. Deux tasses y étaient disposées, emplies d'un liquide fumant et noirâtre. Elle ne prêta pas attention à l'intrusion et imposa au général un regard ferme et pénétrant. Elle lui lança calmement, d'une voix glaciale:A suivre XD Et puis rien à voir, mais si il y a des interessés, vous pouvez voir ce que je bidouille à la harpe ici: http://scalenis.atomysk.com/radiodrakan.htmlMerci pour vos futurs commentaires ^^ | |
| | | Nyd Drakan Directrice
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| Sujet: Re: [Nyd] Quelques nouvelles... Sam 21 Avr - 15:03 | |
| Bon, J'avais envie de poster quelque part XD donc voilà ce que les dernières vacances m'ont apporté de bon... Je commence par là: Je repense à toi, soldat., En guise d'introduction, bin j'ai parfaitement conscience que ça ressemble beaucoup au film Retour à Cold Moutain, mais je m'en suis pas rendu compte tout de suite.
" Je repense à toi, soldat. Un nom, un souffle, le vent d'une rêverie oubliée, et mon coeur bat plus fort contre mes côtes, l'air se fait rare dans mes poumons. Il suffit qu'une pensée prenne d'assaut mon âme à l'agonie, un vague songe sans importance, qui soit lié à ta personne, pour que ta voix doucereuse envahisse de nouveau mon esprit. Je souffre de ton absence, soldat. Ne m'avais-tu pas promis, juré, ne m'avais-tu pas donné ta parole, que peu de temps après ton départ, je pourrais lire des mots de toi? Tu me laisse sans nouvelle, et ton souvenir me torture corps et âme. Ecris, si tu le peux, dépose une pierre dans une enveloppe, un brin de ta chevelure, et tel un feu meurtri par le vent d'hiver soudain revigoré grâce à d'agréables souffles chaud, tu rendras à l'espoir lui-même une lueur nouvelle. Je t'en prie, dis-moi que la vie et toi ne faites toujours qu'un. Tu m'as laissé un médaillon de cuivre, lorsque tu es parti, que ton père avait forgé, et dans lequel siège ton portrait. Une photographie teintée de gris, de noir, de blanc, sur laquelle je peux voir ton visage serein. Tu arbores un sourire discret qui te vas plutôt bien. Quand je l'ouvre pour te contempler, je peux encore humer quelques effluves nébuleux des senteurs qui furent ton parfum. Il ravissent mes poumons, et pourtant sont une torture intolérable. Il me suffisait jadis de m'approcher de ta nuque, murmurer quelque secret à ton oreille pour que me parviennent ton odeur sauvage et envoûtante. Chacun de mes mouvements porte ta mémoire, dans leur inconsciente gestuelle. En guise d'exemple; lorsque je pose sur mes épaules ton grand manteau noir, qui fut remplacé par cette horrible veste bleue de l'uniforme soldatesque que tu arborais sans fierté, je pense à toi. Il préserve entre ses coutures vieillies la chaleur de mon corps, quand il m'arrive encore de marcher sous la neige. La pluie glisse sur son cuir sans oser souiller mes chemises, cette pluie, qui en frappant contre lui, fait couler le long de mes jours d'amères larmes diluées par l'intempérie. Ou bien lorsque je relis tes poèmes, notés en hâte à la plume sur des parchemins blancs, ces mots que tu avais su dompter pour moi, que tu glissais sous ma porte, aux heures les plus obscures des nuits d'été, dans un silence parfait qui jamais ne perturba mon sommeil pourtant léger. Je les conserve dans une boîte d'aluminium, et souvent passe des journées entières à les relire, à savourer chaque courbe de chaque lettre, que tu traçais si bien, avec une volupté et une souplesse de plume sans égales. Et puis, dernière relique du passé, j'ai gardé cette boîte à musique dont tu ne te séparais pas, que je t'avais presque dérobée, à la dernière minute, pour que, si j'oubliais la mélodie de ta voix, je puisse détenir encore quelques harmonies qui me feraient penser à toi. Comme pour me contredire absolument, ma mémoire a fait que restent gravés dans ma conscience chacune des syllabes que tu as prononcées. Quand rentreras-tu? Je me meurs de langueur , et subis l'accablement comme une plaie qui ne cicatrise pas. En ton nom, je dissimule au fond de mon coeur une dernière lueur d'espoir, de rêve, et m'accroche à ces empreintes que tu as laissées sur mon âme avant de disparaître. Je t'attends, je souffre. Je dépéris. Pourtant je vis, et continue de contempler comme chaque soir les constellations qui éclairent le monde, dont tu me parlais comme un philosophe, comme si tu étais leur fils... Penses-tu encore seulement à elles? Reviens, soldat..."
Je continue avec un défi avec un copain (on verra ce que ça donne lundi, pour ma rentrée!) Il a choisit le sujet: Illusion, un thème à traiter comme on voulait, du moment que c'est poétique... cle résultat ne l'est pas particulièrement, mais bon, j'ai travaillé mon style, c'est déjà ça! ^^"
Illusions
On m'avait promis un voyage extraordinaire, lorsque je les avais achetées. Sans aucun doute, m'avait assuré un ami, elles seraient pour moi un bien meilleur remède. Et puis, mon fournisseur était un homme adorable: subtil, fine mouche, il avait le regard intelligent et le sourire juste assez manipulateur pour qu'on aie confiance en lui. Je rentrai chez moi, une lueur d'excitation dans les yeux, et, me posai dans mon fauteuil de velours noir, usé par la poussière, ponctuant le geste d'un soupir las mais heureux. Je sortis donc mon tout dernier achat de ma poche, en nettoyai soigneusement l'extrémité d'un coton désinfecté, et plongeai dans ma chair palpitante l'aiguille rafraîchie d'antiseptiques. Un instant, je contemplais mon salon en désordre, comme si c'était la dernière fois que mon regard terni d'ennui pouvait l'apercevoir. De mystérieux sentiments s'insinuaient dans mon esprit, comme si les objets... vivaient... Des vêtements traînaient jusque dans les moindres recoins, se prélassant paresseusement sur le faux parquet clair constellé de tâches d'encre, sombres étoiles, ciel luisant; mes meubles de mauvaise qualité, recouverts d'une pellicule de saleté, semblaient pris d'une lourdeur hautaine. Ô, énigmatique émoi! Et cette vieille horloge en acajou, battant le temps d'une une régularité inouïe qui me dépassait, elle et ce pouvoir de contrôler le temps, ne lui permettant d'écouler ses secondes que quand son balancier daignait atteindre une extrémité ou l'autre de son court parcours. Seules ces petites machines avaient le droit de posséder ce genre de privilèges: pour cela, je méprisais cette horloge. Je poussais encore, un peu plus le piston d'un geste tranquille et sentais un liquide tiède se propager dans mon sang à grande vitesse. Je n'eus même pas le temps de desserrer la lanière de cuir qui serrait mon bras. Une inspiration, et déjà je basculais dans un autre monde. Un monde de rêves.
Des larmes de soulagement mouillèrent ma vue; au fur et à mesure que le fluide parcourait mes veines, l'étreinte de la réalité, trop présente, trop cruelle, cessait d'étouffer mon âme, et je respirais enfin un air de liberté. Ô, sublime sensation! Aucun remords, pour avoir vidé mon compte bancaire afin de te connaître enfin. J'obtenais mille délices grâce à toi. En l'espace de quelques secondes, mon salon n'était plus. Un vide parfait prit place, et, finalement, je fus seule, complètement seule dans un monde en lequel je n 'avais plus confiance. Redevenue fœtus, protégée de la réalité, comme enfouie de nouveau dans la déliquescente chaleur maternelle, à l'abri des autres et de leurs viles influences, hors de porté des manigances poisseuses que l'on menait dans mon dos depuis trop longtemps; ainsi isolée, rien n'avait plus d'importance. Je laissais la drogue m'offrir cette protection que j'avais toujours désiré retrouver. Puis je crus apercevoir de minces flammèches qui s'élevaient dans l'atmosphère nocturne; multicolores, elles ondulaient dans le vide, sans support aucun, tournoyaient autour de moi comme des poissons tropicaux piqués de curiosité. Leurs teintes chatoyantes, leurs formes étranges, leurs mouvements subtils, souples, sensuels même, hypnotisaient mon regard. Ces courbes ondulantes apparaissent, se mouvaient dans l'air, puis, comme perdant leur souffle bref, s'estompaient dans l'obscurité aussi vite qu'elles étaient apparues.Ô, obscures lueurs d'espoir; vous éclairiez le sombre, assombrissiez le lumineux. Elles étaient le Mystère lui-même, lui et ses effluves aux exhalaisons d'incertitudes et de convictions, ces courbes aux gestuelles aliénées... Fascinée, je me m'octroyais alors la liberté de rêver, et, à cet instant, ne ressentais qu'apaisement. Bientôt, elles disparurent toutes, comme elles étaient venues, s'effaçant dans le noir, comme effrayées de quelque cauchemar étrange. Moi, revenant à la réalité, suffocant dans l'air, épaissi par le malheur, munie du peu de conscience qui me restait, j'empoignais maladroitement une autre seringue, et un liquide neuf envahit mes veines. La chaleur rassurante revint, mon souffle retrouva son rythme détendu. Je pouvais enfin nier ma fragile nature, et me sentir puissante, maîtresse de mon destin, grâce à cette nouvelle force qui nourrissait mon sang. Cette vague de bien-être entraîna une extase, une confiance en moi-même toutes nouvelles. Je voulais hurler au monde à quel point il était insalubre, ce monde de préjudices, ce monde de favoritisme, ce monde raciste, ce monde riche, pauvre, ce monde divisé et injuste! Monde malsain! Je voulais pourtant vivre, exister et me battre pour mes idéaux; enfin je me sentais être, mon corps avait de la consistance, mon avis avait un poids. Je pouvais désormais aller en avant, poser un pied devant l'autre, montrer que j'étais bien là, pour le meilleur et non plus pour le pire, assumer mes valeurs, si pertinentes qu'elles passaient pour surannées. J'étais capable laisser l'empreinte de mes convictions dans la société. Ô, puissante vésanie! je possédais ton pouvoir.
Le temps passait trop rapidement, incontrôlable, fugace et fuyant. Je crus apercevoir cinq, six seringues vides sur mes genoux tremblants. Je me sentais plonger dans le néant; quelque chose de véritablement profond, qui renfermait, loin sous ce sentiment de plongeon, de la terreur. Une frayeur intense; celle qui s'insinue dans les artères scandées par un coeur affolé, aux allures de phobie violente, soudaine, et qui n'apparaît que lorsque l'on prend conscience d'une réalité fatale, mortelle. Un râle imperceptible, gémissement d' affable agonie qui n'en finissait pas d'envahir ma chair s'échappa de ma gorge gonflée par une lente asphyxie. Le noir envahit ma vue, mon ouïe, seul un lointain goût de cendre persistait encore à coller à mes papilles. Je crus sombrer dans un océan âcre et visqueux, qui me privait de tous mes sens. J'avais peur, vraiment. La seule angoisse que l'humain peut véritablement ressentir, la seule qui n'est pas aussi superficielle que les autres... Ô, merveilleuses illusions; pouvais-je me douter qu'au delà de vos bienfaits, vous n'étiez qu'un prédateur raffiné? ... la peur de mourir, je crois.
Voilà pour l'instant, j'en ai d'autres, mais j'ai besoin de les retravailler encore un peu, ensuite je les mets :p
EDIT: ah zut, les alinéas font grève... | |
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